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HUMEUR - Encore un petit verre de développement personnel ?

  • Photo du rédacteur: elleadebeauxrestes
    elleadebeauxrestes
  • 11 août 2024
  • 2 min de lecture

Nous sommes toutes et tous, à tout âge, en recherche de réussite, de bien-être pour soi et dans sa relation à l’autre, de recettes pour améliorer sa vie, changer de situation, être plus heureux, plus aimés, plus confortables financièrement, plus beaux, plus performants, plus concentrés, pour prouver aux autres et se prouver que nous sommes capables, pour dépasser ce sentiment d’anxiété plus ou moins identifié qui accapare notre esprit, pour surmonter un problème identitaire, un trauma, un trouble, une maladie physique ou mentale, un burn in, un burn out… C’est un fait et admettre ces besoins est un premier pas pour aller là où on veut arriver.


L’industrie du développement personnel s’est emparée de cette "soif de mieux" qui, avec la pandémie, a bénéficié encore d’un coup de projecteur : nous avons aussi compris que le temps nous était compté.


Ce secteur a attiré les prêcheurs de bonne parole de tous les genres, avec de plus ou moins de bonnes intentions, de conseils et de théories fondés comme infondés scientifiquement.


Internet, les réseaux sociaux et diverses littératures leur ont permis de les diffuser à tout vent.


En parallèle, les réseaux sociaux en particulier, nous prennent en otage en gonflant encore ce besoin de bien-être, cette soif de mieux en nous poussant, entre autres, nous comparer et souvent à culpabiliser. La comparaison n’est pas négative en soit mais elle le devient quand nous nous comparons à cette réalité filtrée, augmentée, artificielle ou scénarisée qui nous y est proposée. Sous couvert de nous distraire, notre estime de nous-même en est d’autant plus diminuée que nous voyons des corps et des performances exceptionnels auxquels nous ne collons pas en scrollant comme des robots. .


Depuis quelques temps, nous assistons aussi à l’émergence de profils qui nous entraînent dans les chambres d’hôpital de personnes en fin de vie, dans le combat d’une maladie ou d'un trauma (souvent l'abus), dans la peau d'un « proche aidant » ou de personnes handicapées..

Ce sont des informations à digérer (pas facile de voir les souffrances témoignées) et cela va prendre de l'énergie que nous n'avons pas toujours dans notre quête personnelle. Notre empathie est sollicitée alors que nous espérons bien égoïstement ne jamais avoir à vivre ces drames et ces situations. Nous serions prêts parfois à conjurer le sort, Qui se refuserait une petite dose de développement personnel à titre préventif cette fois-ci ? Je culpabilise si facilement du carré de chocolat englouti


Comment séparer le bon grain de l’ivraie alors que nous sommes si fortement en demande, parfois prêts à avaler n'importe quoi et à tout prix, oubliant tout esprit critique ?

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