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MENOPAUSE - Témoignage : j'en ai fait un site

  • Photo du rédacteur: elleadebeauxrestes
    elleadebeauxrestes
  • 31 oct. 2022
  • 19 min de lecture

Dernière mise à jour : 6 juin 2024

Ma Léa, si loin de la ménopause mais qui, j'espère. pourra s'y préparer,


Etre en préménopause, puis ménopause, c'est ressentir des troubles ou pas.

C'est toujours s'interroger : est-ce un symptôme de la ménopause, est-ce normal, est-ce grave docteur, pourquoi moi et par elle, est-ce que ça va durer, dois-je laisser aller, endurer ou soigner, comment.....

Il n'est pas possible de se préparer à ce qu'un déficit d'hormones va signifier pour sa santé physique et mentale maintenant ou bien après l'arrêt des règles.

Il est possible néanmoins de s'informer sur ce que disent les spécialistes ou d'autres femmes qui expérimentent la ménopause.

Cela peut rassurer, cela donne des réponses aussi.

Je m'informe en quête de mes réponses, de solutions peut-être pour moi ou d'autres. Je partage en espérant aider aujourd'hui et demain.




La ménopause est pour nous les femmes un processus tout à fait naturel. Et même si en France environ 2,5 millions de femmes sont en période de préménopause et 11,5 millions de femmes en France sont ménopausées, je m’étonne encore et toujours que ce sujet soit encore abordé avec tant de pudeur, voire avec un sentiment de honte, comme s’il s’agissait d’un tabou. Je pense qu’il est grand temps que les choses changent, ne trouvez-vous pas ?J’ai donc mis cette page sur internet afin d’y apporter ma petite graine. Il s’agit d’informations enrichies par des témoignages personnels. Voilà, vous savez tout sur mon concept, et je dois dire que je me suis régalée à réaliser ce petit projet personnel.


LA MÉNOPAUSE EST UNE CHOSE INÉVITABLE

Chaque femme passe un jour par cette transition naturelle. Un peu plus tôt chez certaines, un peu plus tard chez d’autres. En effet, il est défini dès notre naissance que notre approvisionnement ovulaire ne sera pas éternel, et la quantité de follicules baisse avec le temps.En moyenne, c’est entre 40 et 50 ans que les ovaires commencent à diminuer leur production d’hormones. Le taux d’œstrogènes baisse, c’est à dire le taux d’hormones féminines.Les principales modifications causées par cette baisse hormonale nous affectent de façons les plus diverses. Deux tiers d’entre nous connaissent des effets secondaires physiques et émotionnels importants, tandis qu’heureusement, un tiers des femmes sera nettement moins confronté à ces 3 effets secondaires.


NOTRE CYCLE EST DEVENU FOU

Pour moi, comme chez beaucoup d’autres femmes, ça a commencé comme ça : je n’ai plus eu de menstruations pendants plusieurs mois, ce qui m’a bien-sûr choquée et déséquilibrée, et puis elles ont subitement réapparu, et si puissamment que je n’osais à peine quitter la maison. C’est quand mes vertiges et mes problèmes circulatoires sont apparus que je me suis décidée à prendre un rendez-vous chez ma gynécologue. "C'est la ménopause" m’a-t-elle dit. Non pas que je ne m’en étais pas doutée… je savais bien que je n’étais plus dans ma plus grande période de fertilité, mais  de l’entendre dire par une spécialiste, ça a eu sur moi un impact disons décisif et j’ai du commencer par l’accepter. Bien-sûr, car il n’y a rien d’autre à faire.D’autant plus que les effets secondaires ont augmenté : du jour au lendemain, j’ai été littéralement agressée par sueurs et autres bouffées de chaleur. La nuit, je me réveillais sans raison, sans parvenir à retrouver le sommeil. Ma faculté de concentration a régressé, et je passais mon temps à tout oublier, ce qui ne m’arrivait jamais auparavant. J’ai vraiment du me battre, contre moi et cette satanée ménopause. J’ai vraiment ressenti cette phase comme une maladie.


SURTOUT NE PAS S’AFFOLER

j'ai eu énormément de chance dans ma vie, non seulement avec mon second mari, mais aussi avec ma gynécologue. Même si on n’adore jamais aller chez le gynécologue, je dois dire que nous sommes sur la même longueur d’onde toutes les deux : elle est calme, et elle a toujours évité de prescrire des médicaments, uniquement lorsque c’était absolument nécessaire. C’est sur cette base que j’ai été traitée pendants des années, et aussi la raison pour laquelle j’ai été si longtemps fidèle patiente de ce cabinet. J’y serais d’ailleurs encore si elle n’était pas partir vivre à l’autre bout de la France, mais ça, je le lui vaux bien :-)Enfin elle m’a donné de bons conseils, par exemple : « Les changements hormonaux ne sont qu’une partie de la ménopause. On ne peut pas les ignorer, mais essayez de ne pas faire de fixation ». Le fait qu’elle me dise que dans certaines cultures, il n’existe pas de mot pour la « ménopause » ou pour les « bouffées de chaleur » m’a faite réfléchir. Du coup, je me suis calmée et ai cessé de me dire que ces symptômes de la ménopause étaient maladifs.


MALHEUREUSEMENT LES LOBBIES SONT TRÈS ACTIFS

Parce qu’en effet, c’est exactement ce qu’essaient de nous faire croire les lobbies de l’industrie pharmaceutique depuis les années 60 – avec succès d’ailleurs. D’après eux, une femme ménopausée ne peut pas rester en bonne santé sans l’aide de produits chimiques. Du coup, la plupart des gynécologues jouent leur jeu. Y croient-ils d’ailleurs eux-mêmes ? Pas tous, heureusement.Selon la devise, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous si vous souffrez des symptômes de « cette maladie qu’est la ménopause », comme les bouffées de chaleur, aussi connues sous le nom de bouffées vasomotrices, la dépression ou la sécheresse vaginale, plutôt que d’équilibrer votre déficit hormonal au moyen d’une thérapie de substitution hormonale (THS).


SEULEMENT C’EST BIEN TROP RISQUÉ À MON GOÛT

Une administration d’œstrogènes-progestatifs semble à première vue être l’option la plus logique et inévitable. Cependant, en me penchant de plus près et avec une vue globale plus différenciée sur le sujet, et bien j’ai changé d’avis. J’ai réalisé que dans l’état actuel de la science, notamment celle du développement de la thérapie de remplacement hormonal, nous les femmes courrons un risque accru de cancer du sein et de l’utérus. D’ailleurs de nombreuses études le prouvent bien. Et comme j’ai eu la chance que ma gynécologue elle aussi me conseille d’éviter ça, je me suis dit qu’il fallait absolument trouver une alternative au THS pour soulager mes symptômes. Alors j’ai tout essayé : des plantes médicinales de gattilier et d’actée à grappe noire, en passant par la luzerne et le millepertuis, jusqu’aux extraits de racine de rhubarbe et autres cures au lait de soja.


IL FAUT QUE ÇA MARCHE DANS LA TÊTE

Il y a toujours une méthode qui a momentanément marché, ce qui m’a mené à penser que le tour était joué, jusqu’à ce que ça reprenne malheureusement de plus belle. Ce qui m’a d’autant plus stressée. Du coup, j’étais constamment à la recherche de la « potion magique ».Et puis j’ai commencé à me dire qu’il fallait arrêter de faire une fixation, et que je devais d’abord faire le premier pas dans ma tête parce qu’apparemment, le remède idéal n’existait pas. Vous savez, il paraît qu’on peut exorciser les douleurs avec certaines techniques de concentration. Alors j’ai essayé plus ou moins d’en faire autant, et de voir les choses plus calmement, en tachant tout d’abord d’effectuer un travail personnel sur mon bien-être. Je sais aujourd’hui combien cela me fait de bien de fortifier aussi bien mon corps que mon esprit, à tous les niveaux.


Par exemple pour prévenir l’ostéoporose, je pratique un peu de sport, modérément.


Et puis je fais mes exercices quotidiens de relaxation, et me promène régulièrement dans la nature, ou tout du moins au parc près de chez nouis.


Et puis je me nourris de façon plus consciente qu’à l’époque. Que des choses simples, mais qui me permettent de me détendre, et de rendre ma ménopause plus supportable, voire même agréable.


En outre, j’ai découvert un complément alimentaire à base d’acides aminés qui complète mon apport en nutriments essentiels, et qui booste mon taux d’hormones grâce aux phytohormones de houblon, sans risque de cancer ni autre effet secondaire. Je vais d’ailleurs même mieux qu’au début de ma ménopause, pas forcément tous les jours, mais globalement, oui c’est certain.


J’essaie aussi de ne pas me laisser démoraliser par mes troubles climatériques en prenant soin de moi, et de transmettre ce que je sais et ce qui me fait du bien, parce que ça peut peut-être servir à d’autres femmes.


MAIS TOUT UN SITE SUR LA MÉNOPAUSE ?

C’est la question que m’a posé mon mari quand je lui ai demandé de l’aide à la mise en œuvre de mon projet. Notre discussion qui a suivi a été très instructive. Pour lui, comme pour moi. Aujourd’hui, des fillettes de treize ans parlent de façon très ouverte de leur puberté, par contre qu’une femme d’âge mûr parle de sa ménopause et des problèmes connexes, là, la société a déjà nettement plus de difficultés à l’accepter.

Que les hommes ne soient pas follement intéressés par la ménopause, je le conçois encore, mais je m’étonne néanmoins qu’après tant de progrès en terme d’émancipation, on trouve si peu de documentation sur les différentes phases de la ménopause, sur l’hormonothérapie ou d’autres domaines concernant les symptômes climatériques. À mon avis, le sujet est encore tabou.

Et puis si une femme parle de ses troubles climatériques, ou si un magazine féminin ou autre d’ailleurs s’épanche sur le sujet de la ménopause, on s’en moque un peu, comme par gêne, comme si tout cela ne nous concernait pas.

Alors que c’est exactement l’inverse : tôt ou tard, chaque femme est toujours concernée par la ménopause.


MON SECRET : LA DÉTENTE ACTIVE

Je me suis au fur-et-à-mesure déchargée de travail, et laissé la plupart des domaines à la jeune génération. Je trouve nettement plus important de faire des excursions ou de beaux voyages avec mon époux, ou de jouer avec nos petits-enfants. Finalement, j’ai profité de la ménopause pour sortir du cercle infernal de la routine quotidienne, et pour m’orienter vers de nouvelles directions. Je fais beaucoup plus de vélo, suis des cours pour adultes, aime visiter d’autres pays ou aller à la montagne, j’aime beaucoup danser et j’adore découvrir de nouvelles spécialités régionales ou internationales. Enfin finalement, tout un tas d’activités qui me permettent de me décontracter de façon active, et qui m’aident ou m’ont aidé à organiser ma ménopause de façon positive.


QUELS ONT ÉTÉ LES TROUBLES LES PLUS IMPORTANTS CHEZ MOI ?

Avec le recul, je dois dire que mes fluctuations hormonales ne m’ont épargnée d’aucun symptôme. Ce qui a été particulièrement pénible fut de me sentir quasiment impuissante face à mon corps en mutation. Je pense par là à des situations difficiles, comme ne pas savoir à quel moment et avec quelle intensité vont apparaître les règles, et surtout combien de temps elle vont durer. Et puis plus tard, ça a été les bouffées de chaleur auxquelles on ne s’attend pas, les excès soudains de transpiration, les vertiges et autres problèmes de circulation, les douleurs au niveau de la poitrine avec les craintes que cela comporte, un manque certain de concentration et surtout, ces nuits blanches.

Ce qui m’a aussi beaucoup dérangée au début, ce fut le manque de compréhension de mon environnement, à l’exception peut-être de mon mari. Mais même là, qui veut parler de ses problèmes de ménopause avec son mari. Je me suis dit qu’il n’y avait rien de moins sexy que ça, je me suis renfermée sur moi-même, me suis sentie isolée, seule et incomprise.

Ce n’est que lorsque j’ai accepté le défi en m’intéressant vraiment au sujet de la ménopause, en modifiant mon alimentation, et en faisant plus d’exercice, et surtout, en essayant de me changer moi-même en adoptant une attitude positive que je suis parvenue à sortir de ce cercle vicieux.

Évidemment, ces symptômes tels que sueurs, bouffées de chaleur, carence de la libido, sautes d’humeur, la dépression, l’augmentation de l’atrophie de l’épithélium vaginal, associée à la sècheresse vaginale qui en découle, l’insomnie ou la fatigue ne nous facilitent pas la vie. Cela est particulièrement vrai lorsque l’on est encore dans la vie active du travail, et qu’on doit aussi s’occuper du foyer. Cela peut très rapidement taper sur le système et nous rendre la vie (apparemment) impossible.

En plus des symptômes déjà mentionnés, de nombreuses femmes dont affectées de sautes d’humeurs : humeur parfois euphorique, parfois déprimée souvent geignarde et hypersensible. Ce ne sont pas des caprices ! L’environnement a du mal à s’y faire la plupart du temps, ce qui n’arrange pas les choses.  Après tout, si on ne parvient pas vraiment à identifier ces sautes d’humeur, on aura du mal à réagir correctement.  Et vous en tant que femme, vous allez rapidement vous sentir incomprise et transparente.


L’INSOMNIE PENDANT LA MÉNOPAUSE

Les spécialistes estiment qu’une femme sur deux est atteinte de troubles du sommeil lors de la périménopause.

Comme si ça ne suffisait pas qu’une partie non sous-estimable des femmes se plaigne lors de la ménopause de désagréments comme la prise de poids, les sueurs, la perte de cheveux ou à juste titre, les sautes d’humeur, non, en plus de tout ça, il faut qu’ « on » nous dérange encore dans notre sommeil. Dans le cadre des modifications occasionnées par la ménopause, deux transmetteurs qui régissent notre sommeil vont être touchés (l’acétylcholine et la noradrénaline). Notre rythme de sommeil est ainsi perturbé.

Et ce n’est pas tout : certaines femmes souffrent également de bouffées de chaleur nocturnes. D’abord on va tellement transpirer que l’oreiller et le matelas sont trempés, et une fois que ces sueurs intenses sont passées, on a froid. Parce que quand on est trempée comme ça, la sueur refroidit rapidement, et on attrape vite un coup de froid.

Et puis une fois réveillée, on commence à ressasser plein de choses, et qui couve trop dort mal… enfin un cercle vicieux. Pour retrouver un sommeil sain, essayez de rester calme et de prendre mieux soin de vous. Vous pouvez par exemple instaurer des rituels : n’aller au lit que lorsque vous êtes vraiment fatiguée, essayer de se lever à des heures plus ou moins régulières, ne pas faire la sieste durant la journée, voir la lumière du jour, sortir et marcher. Éviter les excitants comme l’alcool ou internet. Et puis repensez votre alimentation. Parce qu’elle peut aussi avoir une influence sur votre sommeil. Des nutriments sains, cuits, naturels et non-modifiés. Votre organisme a besoin de ces nutriments vitaux, et cela vous permettra de mieux dormir.

Une alimentation légère et riche en nutriments essentiels ne fatiguera pas trop votre organisme. Évitez le thé noir, le café, les sucreries et les épices dès la fin de l’après-midi, et ne dînez pas trop tard. Il est préférable d’être le plus active possible, de faire du sport le matin ou en début de journée, et de terminer votre dîner au plus tard trois heures avant d’aller vous coucher. Plus vous consommez d’acides aminés, de minéraux et de vitamines, mieux vous irez. Il n’y a rien de meilleur que des petits légumes à l’étuvée ou une bonne soupe au pistou le soir. Ensuite, une courte ballade à pieds ou à bicyclette peut vous faire le plus grand bien et avant le coucher, une bonne tisane ou un lait chaud (de préférence sans sucre ni miel, car le sucre est un excitant).

Et puis les techniques de relaxation, comme le training autogène, la méditation ou le yoga sont aussi propices à l’endormissement. Par contre, je conseille de ne faire usage de somnifères qu’en dernier recours car ceux-ci rendent d’une part dépendant, et puis vous serez éreintée le lendemain. Au bout du compte, vous serez encore plus décalée ; il vaut donc mieux d’essayer de régler soi-même le problème, même si l’on doit parfois passer par de cauchemardesques nuits blanches. Bien-sûr, ce n’est pas simple lorsqu’on doit être au bureau à 9 heures… mais même en ce qui concernent les œstrogènes synthétiques, les chercheurs ne sont pas certains de leurs effets secondaires à long terme.

Enfin pour conclure, il est vrai que le sommeil devient souvent plus léger en vieillissant. Essayer de vous faire à cette idée et de ne pas faire de fixation car cela n’arrangerait encore moins les choses. Dites-vous que vous n’avez au font pas forcément besoin de tant de sommeil. Et puis ne vous inquiétez pas : personne n’est parfait et toujours en pleine forme. Habituez-vous à cette nouvelle condition et à vos points faibles.


COMMENT AI-JE PU FINALEMENT CONTRÔLER CES SYMPTÔMES DE LA MÉNOPAUSE ?

C’est en effectuant des recherches sur la ménopause, et grâce à ma sensationnelle gynécologue aujourd’hui retraitée que j’ai pu tourner cette page alors vécue comme un calvaire. Tout d’abord parce que j’ai fini par comprendre que la ménopause n’est pas une maladie.

D’autre part parce que j’ai découvert qu’il existe aussi des solutions à ces pénibles symptômes autres que des solutions synthétiques. Et puis plus je me suis documentée sur la ménopause et sa signification dans d’autres pays, plus j’ai réussi à la confronter avec souveraineté. J’ai fini par développer une conscience de moi et de mon corps qui m’a permis par la suite d’adopter un comportement positif face à mes problèmes. Bien-sûr, cela ne fait pas disparaître les symptômes, mais je vous assure que cela aide énormément à vivre avec.

En outre, il est crucial d’adapter nos habitudes causées par nos changements métaboliques et hormonaux, pour parvenir à soulager ces symptômes de la ménopause. Ça m’a par exemple mené à modifier mes habitudes alimentaires, en faisant attention de consommer suffisamment de nutriments vitaux, en particulier certains acides aminés et des phytohormones. Et comme j’aime manger différemment tous les jours pour obtenir un apport suffisant tout en continuant à m’alimenter de façon diversifiée, j’ai recours, en plus de mes légers changements alimentaires, tout simplement à des compléments alimentaires.

Conseils de Catherine : consommer beaucoup de fruits et de légumes cuits, ainsi que des produits céréaliers.. Limiter ma consommation de viande et de produits animaux dérivés, voire de suivre un régime végétarien. Je continue à manger un steak de temps en temps, bien que rarement, mais cela m’a donné un petit coup de pouce pour m’alimenter de façon plus responsable. D’ailleurs je n’achète pas de viande en supermarché. J’ai aussi réalisé que je mangeais trop gras, trop salé et trop sucré. Je mangeais trop vite, au lieu de bien prendre le temps de bien mâcher la nourriture, lentement, sans faire 150 autres choses à la fois. Et puis je me suis aperçue que je buvais trop peu et mal : trop de café par exemple – pas étonnant après de mal dormir et d’avoir des bouffées de chaleur.


Ma conclusion : en tant que femme, il est plus simple de traverser la ménopause lorsque le corps et l’esprit sont en harmonie, et qu’on adopte un comportement positif.


EXISTE-T-IL DES PRODUITS UTILES CONTRE LES SYMPTÔMES DE LA MÉNOPAUSE ?

On ne peut de toute évidence pas éviter un apport en substances vitales et en hormones naturelles, si on veut éviter une prise chimique d’hormones. Si on y parvient au travers de l’alimentation, il n’y a pas de raison d’avoir recours à un supplément alimentaire. Mais si nos goûts ne nous le permettent pas, il existe beaucoup de produits qui ont fait leurs preuves pour compléter l’alimentation quotidienne.

Donc en plus des autres mesures décrites plus haut pour stimuler mon métabolisme, je fais confiance à un complexe actif à base d’acides aminés, de vitamines B, de minéraux et de différentes phytohormones. C’est pour moi la meilleure solution car tout ce dont j’ai besoin est inclus dans ce complexe, ce qui me permet de ne pas me poser constamment la question sur le choix exact et la quantité idéale des aliments que je dois consommer.

J’ai obtenu de bons résultats avec un produit qui s’appelle « Juvel-5 balance femme » (www.juvel-5.fr), et qui est d’ailleurs le plus souvent conseillé dans ce domaine, tout comme avec un autre produit nommé « Euramin méno actif » (www.euramin-fr). Si vous voulez totalement vous passer d’hormones, même naturelles, vous pouvez simplement avoir recours à un complexe à base d’acides aminés et de vitamines.


AU SUJET DES BOUFFÉES DE CHALEUR

Sur un portail scientifique, je suis tombée sur un article intéressant intitulé « les acides aminés et leurs vertus bénéfiques pour la ménopause ».

Cet article explique, entre autres choses, que l’une des raisons pour les bouffées de chaleur est à chercher dans la dysfonction dite endothéliale. En termes simples, il s’agit d’une altération de la régulation vasculaire, altérée en raison de l’absence d’oxyde nitrique (NO) dans le corps. Une quantité suffisante d’arginine et de lysine (ce sont des acides aminés) joueraient donc un rôle important dans le succès de la synthèse de NO.

Les noix, les arachides ou les graines de citrouille contiennent beaucoup d’arginine. Une amie écotrophologue m’a aussi conseillé d’enrichir mon alimentation d’hormones végétales, ces fameuses phyto-hormones. D’ailleurs l’article dont je parlais plus haut évoque ces phyto-hormones. On en trouve par exemple dans les produits à base de soja, mais également dans le trèfle rouge ou le houblon.

Seulement malheureusement, j’aime bien une noix de temps en temps, mais ne m’en gaverais pas, et je ne suis pas non plus folle de soja. En outre, les isoflavones contenues dans le soja sont sujets à controverse, en particulier parce que pratiquement toute la culture mondiale de soja est à base d’OGM. Eh bien, qu’il en soit ainsi. Je me suis dit qu’au lieu de manger des choses dont je ne raffole pas ou que je ne tolère pas, et bien autant couvrir mon déficit en phytohormones et en acides aminés au travers de compléments alimentaires. Et après les tâtonnements du début, il s’avère que ça a été une excellent idée.


DES CONSEILS QUI ONT FAIT LEURS PREUVES

Voici un bref résumé des changements mineurs effectués dans mes habitudes alimentaires. Finalement, ça m’a fait beaucoup de bien, sans jamais me priver de bons petits plats.

» Manger lentement et bien mastiquer

» Apprécier consciemment la nourriture

» Ne pas diner trop tard

» Le soir, éviter la caféine

» Boire plus d’eau et de tisanes non s ucrées

» Boire de l’alcool absolument avec modération

Ce sont bien-sûr des suggestions, car je pense qu’il ne faut jamais se forcer, donc si un point ou l’autre ne vous convient pas, vous trouverez certainement une autre solution pour vous.


LA BOUÉE

Et puis avec la ménopause, ce n’est pas uniquement la production d’hormones qui se modifie, mais aussi la répartition des graisses dans l’organisme. D’où ce cumul de graisse au niveau du ventre. Dans un même temps, nos besoins énergétiques baissent car notre masse musculaire diminue en raison d’un manque accru de mouvement, et nos besoins en calories diminuent.

Il faut donc tacher de réduire notre apport calorique, et si possible d’accélérer la combustion des graisses, par exemple en effectuant plus d’exercice. Cependant, manger moins n’est pas la bonne méthode pour réduire notre apport calorique.

J’essaie donc de consommer de la nourriture ayant le moins de calories possibles par gramme, et étant tout de même rassasiants. Sur ma liste de courses, on trouve donc beaucoup de légumes, de fruits et de poisson, pas trop de produits laitiers.


LE POIDS DU DÉSIR À LA MÉNOPAUSE

Pour beaucoup de femmes, le désir d’activité sexuelle pendant la ménopause diminue. Une baisse de la libido est non seulement le résultat de la diminution du taux d’hormones, mais aussi et souvent liée au fait que la muqueuse est de plus en plus sèche. Évidemment, il est clair que ces bouffées vasomotrices incessantes, l’augmentation de l’irritabilité et des sautes d’humeur, les maux de tête, les démangeaisons génitales empêchent franchement de se relaxer et jouent les troubles-fête. Et puis on a aussi le sentiment d’être moins attrayante, on perd souvent beaucoup de confiance en soi durant la ménopause. Chez beaucoup de femmes, la perte de la capacité de donner naissance est perçue comme une atteinte à l’estime de soi.


Mais on n’est pas obligée de tirer un trait sur une vie sexuelle épanouie. Plus nous comprenons la ménopause comme un processus normal avec les modifications qu’elle implique, mieux nous pourrons nous adapter et remédier à la situation. Beaucoup de femmes disent que même si elles ont moins de rapports sexuels à un âge avancé, ces rapports sexuels sont nettement plus épanouissants. C’est aussi ma propre expérience.

D’une part, la crainte d’une grossesse non désirée diminue à la ménopause. Et puis avec un lubrifiant adapté, on peut contrecarrer l’augmentation de la sécheresse des membranes muqueuses. De même, on peut stimuler l’appétit sexuel en se servant d’huiles éthériques ou en concoctant de bons plats épicés, qui sont des aphrodisiaques naturels tout à fait légitimes. Et puis il y a ces phytohormones contenues par exemple dans le houblon ou le thé vert qui aident à harmoniser ces fluctuations hormonales, à éviter les douleurs durant le contact sexuel, et à apprécier les caresses du partenaire.


RECONNAITRE LES BONS NUTRIMENTS

Les conseils sur une bonne alimentation, de l'exercice, du sommeil restent de mise.

Et puis ayant lu un article sur des chercheurs qui avançaient l’hypothèse qu’une carence en lysine est en partie responsable de l’ostéoporose en vieillissant, je me suis un peu plus renseignée sur le rôle des acides aminés sur la ménopause. Et j’en suis arrivée à la conclusion que l’arginine et la lysine sont avec certaines phytohormones, des alternatives naturelles qui permettent de soulager les symptômes de la ménopause.

Que l’on couvre nos besoins quotidiens en acides aminés, ces éléments constitutifs de la vie, au travers de l’alimentation ou d’un complément alimentaire naturel approprié, cela ne joue qu’un rôle secondaire. Il est important d’être consciente qu’en vieillissant, nous avons de nouveau un besoin accru d’acides aminés, de vitamines et de minéraux. Et puis en vieillissant, les femmes boivent beaucoup trop peu d’eau, soit parce qu’elles perdent le sentiment de soif, soit parce la vessie se rétrécissant, elles ont souvent peur de ne pas trouver de toilettes au moment opportun. Croyez-moi, il faut boire au moins deux à trois litres d’eau, voire encore plus quand on a ces bouffés de chaleur.

Si l’organisme est alimenté avec les bons nutriments et suffisamment hydraté, je suis persuadée que les symptômes de la ménopause s’atténuent. En tout cas, ça a été mon cas. Et cela a des répercutions positives sur l’activité sexuelle, et donc sur notre relation amoureuse. L’envie sexuelle ne doit donc en aucun cas être un fardeau ou un tabou.


COMBIEN DE TEMPS DURE LA MÉNOPAUSE

Les déclarations à ce sujet divergent. Certaines femmes évoquent une période allant de cinq à sept ans, tandis que d’autres septuagénaires se plaignent encore des troubles de la ménopause. Puisque la ménopause est un phénomène naturel inévitable, il vaut mieux l’accepter comme elle nous a été fixée par notre code génétique. Le plus important est de rendre cette phase de notre vie la plus agréable que possible. Que nous travaillions cinq ou quinze ans avec des bouffées vasomotrices, des troubles du sommeil ou bien une chute de cheveux : on trouve le temps toujours trop long. Donc si on n’essaie pas d’en profiter un peu et de voir la vie du bon coté, et bien on râte de bonnes occasions de se faire plaisir. Pour conclure, la ménopause n’est pas un lieu intermédiaire et austère entre nulle part et ailleurs. Elle représente, malgré certains troubles liés aussi à l’âge, une période précieuse de la vie. Donc pleurer sur son sort n’arrange pas les choses et ne fait rien avancer non plus.


TOUT EST RELATIF

Bien-sûr, il est tout à fait normal de traverser à certains moments un grand vague-à-l’âme, voire beaucoup de tristesse et des larmes  ; ça, c’est lié à notre fluctuation hormonale. Parce que les hormones ont encore plus d’impact sur certains fonctionnements de notre corps qu’elles ne nous le font paraître. Nous nous découvrons subitement d’une manière différente, et commençons à comprendre le pouvoir des hormones. Néanmoins, nous ne devons pas leur permettre de nous malmener comme un punching-ball. Il y a suffisamment d’options pour rendre cette période agréable, qu’elle dure cinq ou quinze ans. La durée de la ménopause n’est donc pas vraiment importante, mais surtout la façon à laquelle nous adaptons notre organisme. Plus on aura commencé tôt à bien bouger et bien s’alimenter, mieux l’organisme pourra faire face à ces fluctuations hormonales et à l’absence de menstruation.


HUMOUR ET CRÉATIVITÉ

La ménopause est en effet une période de la vie qui demande beaucoup de patience et de tact. Le mieux est de trouver de l’aide : d’une bonne amie, d’une sœur, enfin d’une personne proche qui sait de quoi il en ressort et qui saura nous montrer de la compréhension. Essayer de ne pas en vouloir à ceux ou celles qui ne nous comprennent pas  ; l’amertume n’avance à rien. Au contraire, l’humour et l’auto-dérision aident à nous distancer de nos problèmes.

Et puis la ménopause est aussi une phase durant laquelle nous pouvons tranquillement nous préparer à une nouvelle phase de la vie. En outre, nous devons bien prendre soin de nous  ; car en effet, des cystites (infections urinaires) peuvent apparaître, notre système immunitaire peut éventuellement être affaibli par toutes ces perturbations, et notre peau commence à se dessécher. Notre ossature peut aussi commencer à se modifier, et il se peut qu’on commence a souffrir de douleurs musculaires en raison généralement d’une carence en magnésium.

Il faut apprendre à se nourrir différemment afin d’éviter le diabète, l’ostéoporose ou un taux élevé de cholestérol. C’est une phase de la vie qui connait énormément de modifications, presque de révolutions. C’est pourquoi il faut être un peu créatif pour faire avec.

Il est important de savoir que les symptômes liés à la ménopause disparaissent habituellement à un certain moment, ou bien se reproduisent à intervalles, pauses comprises. Chez moi, les rechutes ont été plus fréquentes au début, et les intervalles se sont espacés par la suite. À ma grande joie d’ailleurs.

Et qui prétend que la vieillesse approchant, nous perdons nos attraits et notre rayonnement sexuel ? Beaucoup de femmes disent que passée la ménopause, le sexe avec l’âge est encore plus beau et agréable, et nettement plus détendu. Et puis la vie de famille aussi est plus détendue ; les enfants ont généralement quitté le foyer. On garde certes de temps à autre les petits-enfants, mais on a de façon générale enfin le temps de s’occuper du partenaire et de se faire dorloter, que ce soit à la maison ou en voyage.

Ce sont donc de très belles perspectives. Et il n’est jamais trop tard pour apprécier la vie.


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