MENOPAUSE - La préménopause
- elleadebeauxrestes

- 19 févr.
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 févr.
Les premiers signes se sont manifestés à mon insu en se mélangeant à d’autres problématiques de vie.
Je ne souviens pas avoir entendu le terme "préménopause" à ce moment-là. J'’imaginais que j’allais m’intéresser à la ménopause quand elle arriverait, un beau matin... . Dans mon esprit quand je n’aurais plus mes règles.
J’espérais que cela serait le plus tard possible, le plus discrètement possible et sans trop de dégâts sur ma silhouette. Le fait de devoir faire le deuil de procréation n’indifférait complètement. A 50 ans, je m'imaginais bien depuis quelques années que je n'allais plus refaire d'enfant, j'y avais réfléchi à 38 ans après mon divorce mais abandonné l'idée pour la tranquillité d'esprit de mes garçons et surtout de mon cadet qui n'avait pas envie de me "partager" à cette époque de recomposition de la famille. Déjà que mon compagnon de l'époque se sentait submergé par mon arrivée dans sa vie avec deux enfants 5 ans et presque 3 ans ce qui a d'ailleurs fini par nous faire couler.
Donc à 50 ans, je fêtais joyeusement à New-York dans la ville qui ne dort jamais, mon entrée dans le monde merveilleux des quinquas et de la ménagère de plus de 50 ans. Je m’étais dit . « Pour le moment, tout va bien ! »
Quelques mois plus tard, mon fils cadet quitte la maison pour un séjour linguistique à Berlin puis le papa de mes garçons, mon ex-mari, doit faire face à un grave souci de santé. Nous faisons front avec lui. Nous l'accompagnons dans cette épreuve. Mes enfants réagissent très différemment, l'un dans l'accompagnement et la responsabilisation, l'autre dans la fuite et la colère. Je me sens à la fois triste et impuissante de ne pas pouvoir mieux les protéger dans cette épreuve. Je dors mal, j'imagine le pire, anxieuse, je déboutonne de plus en plus souvent mon jeans (à la même époque, j’abandonne l’eau gazeuse qui gonfle et le coca zéro qui excite de surcroît). Je mets au placard les petits chemisiers qui font rapidement des auréoles sous les bras quand j'ai marché pour aller au boulot. Je prends l’habitude d’avoir un rechange dans mon sac, je ne sors jamais de quelque part sans avoir fait un dernier petit pipi, j’opte pour les pruneaux secs trempés dans du thé pour améliorer mon transit et mon mari me fait remarquer que je le laisse de plus en plus souvent aller se coucher... seul. Mes règles sont toujours régulières bien que plus abondantes et étrangement, je n’imagine pas que cela va s’aggraver.

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