HUMEUR - Quelle est ma température en ce 27 juin 2024 ?

Bonjour ma LEA_mie,

Je navigue depuis quelques mois dans mon quotidien en peaufinant mon organisation avec le bullet journal, entre travail, couple, famille, maison, jardin, création, écriture, soins équilibre et bien-être (mouvement, relaxation, respiration, alimentation…) et apprentissages divers à un rythme encore soutenu.

Hâte d’entrer dans cette période estivale plus calme pour consolider et approfondir quelques routines, élaguer, prendre du recul. Les bases sont posées. Je les complète, les ajuste.

Je prends soin, avec toujours moins de colère et de peurs, de moi, de mon stress qui était devenu chronique (burnout) et mes symptômes de la ménopause.

La peine et mon sentiment de solitude s’adoucissent (10 mois que mon père est parti) et je ressens même une forme de libération par rapport à mon passé et mon devoir de mémoire.

J’accepte petit à petit mes fragilités, imperfections, traumas, échecs, le vieillissement car je comprends mieux, j’apprends à être plus douce avec moi-même, je suis en chemin avec de plus en plus de jour “avec” que “sans”, un chemin de reconstruction après tempêtes et inondations , où je me sens accompagnée, conseillée et avec une confiance grandissante pour ne pas retomber dans mes croyances limitantes et l’hyper contrôle.

Je parviens aussi à m’ouvrir un peu plus sur mes ombres et profiter des bons moments. Les difficultés et errances des autres me touchent toujours beaucoup mais mes émotions s’accompagnent aujourd’hui de l’espoir qu’ils parviendront à avancer comme moi, qu’il existe des outils et que personne n'est une victime.

En résumé encore, je suis soulagée que fils cadet ait terminé ses examens de police et qu'il ait enchaîné avec succès cet après-midi avec son opération des yeux très redoutée pour sa forte myopie. J'ai osé demander à fils aîné de prendre en charge à titre symbolique un petit montant mensuel pour les courses. Hier, j'étais contrariée car j'ai partagé avec une amie quelques inquiétudes concernant ma santé. Je prends depuis plus d'un an, un traitement hormonal, qui a pour conséquence, un retour de mes règles : oestrogène 50 mg en patch à renouveler 2 x par semaine et progestérone 200 mg en capsule du 1 au 12 du mois, les règles débarquent entre le 12 et 13. A la suite d'analyses sanguines de routine, mon fer a baissé et je dois en conséquence palier à ce manque par un apport de fer quotidien par voie orale après un shoot de départ par intraveineuse. Ce qui m'ennuie, c'est de me dire que prendre des hormones pour m'aider à supporter les symptômes de la ménopause entraîne un manque de fer qui me fait prendre un autre traitement. De plus, suite à mon contrôle gynécologique, j'ai un polype à faire retirer. Autre source de soucis et questionnements, est-ce que le polype est une conséquence à la prise d'hormones, est-ce que c'est le polype qui entraîne des règles plus abondantes donc une perte de fer, est-ce que ce polype est dangereux ? Je n'ai pas de réponse, il n'y a jamais de risque zéro. Toujours est-il que ma gynécologue avait 2 solutions pour procéder au retrait du polype dans un utérus "sans saignements" : me faire cesser les hormones, ce qui entraînerait une réapparition brutale de mes symptômes ou me faire prendre la progestérone en continu pour ne pas simuler cycle, donc les saignements. Et qu'est-ce qu'il se passera après l'opération concernant mon traitement ? Il s'agira de refaire la balance risques/bénéfices.... et je sens que cela va être un casse-tête pour moi. Mais, chaque chose en son temps. J'ai bien supporté le fer en intraveineuse, le prise quotidienne par voie orale et la progestérone en continu malgré quelques sensations d'échauffement dans le dos et les joues (des bouffées de chaleur sans sudation), 2 jours de légers maux de tête avec un sommeil un peu perturbé. Humeur maussade et pessimisme.

L'impression qu'il faut toujours qu'il ait des pierres et des cailloux sur le chemin, de quoi nourrir mes fausses croyances. Tout se paie.

Alors lorsque mon amie me dit " tu ne dois pas faire confiance à ta gynéco... tous des vendus qui ont avantage à te donner des traitements... dès que tu te plains, tu est la cible parfaite pour te faire prescrire hormones et anti-dépresseurs qui ne servent à rien car c'est contre-nature... des règles à 57 ans, tu vois l'aberration ou pas ? Toute la soirée, j'ai ruminée sombrement et en colère contre moi en me disant que je l'avais bien cherché : manque de fer, polype et que j'étais une petite nature qui s'était trop écoutée, que j'aurais dû surmonter.... et contre cette amie, qui sous couvert de bienveillance, enfonçait le clou en grande moraliste alimentant mes inquiétudes.

C'est cela aussi la vie, elle désoriente et il s'agit de reprendre le cap, de retrouver confiance en remettant en permanence à l'équilibre nos dimensions corporelle, mentale, émotionnelle, énergétique et spirituelle.